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7 min de lecture

Découvrir le Japon avec l’artiste textile Jun Tomita

Saga Koshihata est un quartier reculé de Kyoto : un lieu à la fois fascinant et inspirant pour l’artiste teinturier et tisserand Jun Tomita. Fasciné par cet endroit situé dans les montagnes de Satoyama, l’artiste a décidé de s’y installer pour créer ses propres œuvres. Par une journée de début d’été, il se met en quête de nouvelles impulsions au volant d’une BMW 320d xDrive M Sport et entame un voyage inspirant mêlant passé, artisanat traditionnel et avenir.

Le 18 août 2022

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Le protagoniste : Jun Tomita

Jun Tomita, artiste teinturier et tisserand, BMW 320d xDrive M Sport

Le protagoniste : Jun Tomita

Jun Tomita est un artiste teinturier et tisserand, né en 1951 dans la préfecture de Toyama. Il teint et tisse ses propres fils pour fabriquer des « obi », des ceintures traditionnelles japonaises généralement portées sur des kimonos, ainsi que des tapis pour les murs et les sols. Après avoir étudié et suivi une formation en Australie et en Angleterre, il est retourné au Japon et s’est installé en 1982 à Koshihata, à l’ouest de Kyoto, où il a également établi son atelier. À la fois posé, réfléchi et complexe, son style, qui rappelle celui des peintures, est très apprécié au Japon comme à l’étranger.

Suivez le voyage de Jun Tomita en vidéo

Jun Tomita, artiste teinturier et tisserand, BMW 320d xDrive M Sport

La joie en guise de moteur : l’artiste teinturier et tisserand de Kyoto monte à bord d’une BMW Série 3 et part à la découverte de l’artisanat de la région de Saga Koshihata, située à l’ouest de la ville.

Émissions de CO2 combinées 153-135 g/km
Consommation combinée 5,8-5,1 l/100km

Jun Tomita, l’artiste teinturier et tisserand de Kyoto

Saga Koshihata est situé à la périphérie occidentale de Kyoto et est connu pour son paysage « Satoyama » (c’est-à-dire la zone située entre les contreforts montagneux et les plaines cultivables), caractérisé par ses nombreuses maisons aux toits de chaume et son climat frais, et où l’on cultive le sarrasin et le raisin. Cela lui vaut aussi le surnom de « Shinshu de Kyoto », du nom de la région de Shinshu, d’une beauté naturelle exceptionnelle, située dans la préfecture de Nagano, à l’ouest de Tokyo. Niché au cœur de l’idyllique Satoyama, une région considérée comme le décor authentique du Japon, un village abrite le lieu de création de l’artiste teinturier et tisserand Jun Tomita. Depuis 1982, il y produit des textiles magistraux aux textures variées (➜ Lisez également : La magie des matières) et aux couleurs paisibles, en s’appuyant sur la technique traditionnelle du kasuri. Ses chefs-d’œuvre uniques ont attiré l’attention et été reconnus bien au-delà du Japon, notamment par le fondateur d’Apple, Steve Jobs, qui a acheté deux de ses tapisseries.

The Village, Satoyama, Kyoto, Japan

Le premier arrêt de l’itinéraire de Jun Tomita est « The Village ». Situé au nord-ouest de Kyoto, ce lieu dédié à la promotion de l’artisanat japonais se compose de six bâtiments. On y trouve notamment un studio textile dans lequel l’artiste se rend régulièrement pour exprimer sa créativité et transmettre son savoir.

Au sein de l’atelier, tout gravite autour de l’art de la teinture et du tissage

Honda Silk Works, Jun Tomita

Dans l’atelier de Honda Silk Works, Jun Tomita observe le processus permettant d’obtenir du fil à partir des cocons de vers à soie et de le transformer.

L’atelier ouvert a une histoire verdoyante : avant d’être rénové, il servait à l’origine de serre où étaient cultivés des cyclamens. Le studio est si spacieux que l’on peut par exemple y étendre un « 9 shaku », une ceinture obi d’environ trois mètres de long, portée sur les kimonos. À l’arrière de l’atelier, on trouve également un atelier de teinture de fils. Mayo Horinouchi, qui travaille dans la région depuis 2009, est un artiste émergent qui s’est spécialisé dans la conception de foulards, principalement en laine.

Visite de l’atelier et du foyer de Honda Silk Works

Honda Silk Works, Jun Tomita

Le fil obtenu à partir des cocons de vers à soie est coloré à l’aide d’essences naturelles de plantes et d’arbres.

Après avoir élevé des vers à soie, le couple Honda s’est lancé dans une carrière de teinturier et de tisserand. En 2016, le couple a suivi une formation de deux ans chez Jun Tomita avant de créer sa propre entreprise : Honda Silk Works. Se sentant chez eux à Koshihata, les Honda ont décidé de transformer une vieille maison au toit de chaume pour en faire leur atelier et lieu de résidence. Ils y fabriquent des textiles en harmonie avec la nature, en déroulant du fil à partir de cocons et en colorant le fil tissé à l’aide d’essences de plantes et d’arbres.

Lorsqu’il a fondé « The Village », Jun Tomita n’avait pas seulement pour objectif d’enseigner et de transmettre les techniques traditionnelles de tissage et de teinture. Ce lieu devait plutôt refléter le sens de la vie. Selon lui, pour se sentir vivant, il faut des activités : « Le travail représente la vie elle-même. Notre quotidien est à la fois ludique et esthétique. Travailler dans le village créatif doit susciter des sensations que l’on éprouve au contact de la nature et lors de la production. Une prise de conscience plus profonde de l’environnement. » C’est précisément en recueillant de tels témoignages que l’on trouve l’inspiration. Sans plus attendre, Jun Tomita se rend donc à la prochaine étape de son voyage au volant de la BMW Série 3.

BMW 320d xDrive M Sport

Jun Tomita au volant d’une BMW Série 3.

Départ de « The Village », direction Kayabuki-no-Sato

Jun Tomita traverse un paysage varié au volant de sa BMW 320d xDrive M Sport. Son itinéraire l’emmène sur des pentes bordées d’arbres qu’il parcourt en toute tranquillité, ainsi que des collines et des virages riches en perspectives. La BMW Série 3 est dans son élément et Jun Tomita est séduit par l’alliance dynamique entre les qualités sportives et confortables du véhicule : « Cette voiture se distingue par sa réactivité et son accélération tout en douceur dès que j’appuie sur l’accélérateur. De plus, grâce à la stabilité qu’elle offre sur les routes de montagne, elle dégage la même sérénité que mes œuvres d’art. »

Jun Tomita, Hiroyuki Shindo, musée d’art Indigo

L’artiste textile Jun Tomita se rend au musée d’art Indigo situé dans le village de Kayabuki-no-Sato, au nord de Kyoto, pour rencontrer Hiroyuki Shindo (à gauche) et en apprendre davantage sur cette couleur spéciale.

Le musée d’art Indigo dans le village de Kayabuki-no-Sato

La prochaine destination de ce voyage inspirant est le minuscule musée d’art Indigo situé dans le village de Kayabuki-no-Sato, au nord de Kyoto. Sur place, Jun Tomita souhaite en apprendre davantage sur cette couleur spéciale auprès d’Hiroyuki Shindo, un teinturier d’indigo avec lequel il est ami depuis 50 ans.

Ce musée d’art privé (➜ Lisez également : #ArtGirlRising – porte-parole des femme artistes) présente une précieuse collection de peintures indigo, recueillies au Japon et à l’étranger par Hiroyuki Shindo. Les visiteurs peuvent ressentir la fascination pour les couleurs dans cette vieille maison au toit de chaume. Avec un peu de chance, ils ont peut-être même la possibilité d’assister au processus de teinture dans l’atelier adjacent. Parmi les œuvres exposées, on retrouve également « Shindigo Ball », l’une des œuvres emblématiques de Hiroyuki Shindo.

Jun Tomita, Koshihata, Kyoto

La maison de Jun Tomita retrace, à la manière d’un petit musée, son parcours artisanal personnel.

Dernier arrêt : la maison de Jun Tomita

Après sa visite chez Hiroyuki Shindo, Jun Tomita prend le chemin du retour, la tête pleine d’idées inspirantes. Nous l’accompagnons chez lui. Lorsqu’il s’est installé à Koshihata il y a 40 ans, cette maison était encore en piteux état. Elle a ensuite été rénovée petit à petit en accordant une grande attention aux détails. La cuisine et d’autres objets artisanaux que l’on y trouve confèrent à la maison un air de musée d’art populaire. Et cette image lui correspond très bien. Après tout, cette maison est le témoin d’une vie consacrée à l’harmonie entre la nature, la teinture et le tissage. Un style de vie mû par un moteur bien spécifique : la passion et la joie.

Auteure : Aya Honjo ; Art : Shuma, Daisuke Abe ; Photos : Ryusuke Honda (bird and insect ltd.) ; Video : bird and insect ltd

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